S’il vous reste encore un peu de vacances, et si vous aimez la science-fiction, je vous suggère de lire ou de relire « En terre étrangère », le chef-d’oeuvre de Robert Heinlein.
Si Philip K Dick est le Mozart de la science-fiction américaine des années 50, Robert Heinlein en est le Bach avec des oeuvres comme “Starship Troopers” ou « Une porte sur l’été ».
« En terre étrangère » raconte l’histoire d’un homme né et élevé sur la planète Mars, au sein d’une espèce dont la culture et les rapports sociaux n’ont rien à voir avec les nôtres. Cet homme nommé Valentin Michael Smith est le premier homme né sur mars de parents humains, et en tant que tel, confronté à de très forts enjeux politiques et médiatiques.
Mais il ne comprend rien à la façon dont les terriens vivent et interagissent, ou plutôt, il les comprend (parfois de façon hilarante) à partir d’un référentiel totalement différent issu d’un autre système de représentation.
Nos clients ne sont-ils pas tous un peu des martiens ? Et lorsque nous les écoutons, ou lorsqu’ils nous écoutent, est-ce que nous ne risquons pas de prendre les mots pour argent comptant et de nous croire intelligents, capables de comprendre les expériences de vie de nos clients alors qu’elles nous sont aussi étrangères que les conceptions de la vie d’un ambassadeur d’une espèce extraterrestre… ?
J’avoue que je me suis demandée parfois si ce n’était pas moi la martienne !
Finalement, entre martiens, on finit par s’entendre, se comprendre !
La “narrative” : langage universel ????