RENTREE ET MEMORIAL DAY

Par Elizabeth Feld

Nous voilà à la fameuse rentrée 2011. La rentrée est un phénomène d’un très fort contexte culturel français pour lequel la plupart des étrangers ne sont pas préparés.

Pour ma part, d’origine américaine avec presque 20 ans d’expérience de vie en France, (dont une au lycée), je ne m’y suis jamais habituée, et je n’ai jamais vu pareil ailleurs…  Je trouve qu’il y a une sorte de folie collective, toute une société en deuil, car les vacances (pourtant bien longues par rapport aux autres pays) sont terminées, et tous à 100 à l’heure pour tout mettre en place tout de suite.

Aux Etats Unis, la fin de la période d’été se marque par une fête- Memorial day- qui est soit le dernier lundi d’août ou le premier lundi de septembre, c’est donc aujourd’hui.  On  le célèbre avec des barbecues et, soit disant, on fait des cérémonies définitionnelles en commémoration (memorial) des morts des guerres.

De manière générale, je quitte Paris pour d’autres climats chaque rentrée, pour éviter les folies de la rentrée.

Cette année, je vais vivre une rentrée tout à fait exceptionnelle dans un rassemblement communautaire avec ma communauté d’adoption en France, celle de la pratique narrative: à Arcachon et avec Stephen Madigan, qui va sans doute nous remettre sur une nouvelle voie riche de réflexions.

Peut-être que le Memorial auquel je dédierai cette Memorial day d’aujourd’hui serait l’hommage aux communautés et aux rassemblements communautaires, dans le sens narratif et des fameuses expressions esthétiques  dont voici un exemple: cliquer ici.

 

2 réflexions au sujet de « RENTREE ET MEMORIAL DAY »

  1. Oui, effervescence et stress transmis par les parents et anciens scolaires à leurs enfants qui, de plus en plus, ignorent ledit stress- question de génération. Une clef d’explication de ce “syndrome” tient pour moi à la culpabilité des français sybarites, sinon jouisseurs, qui ne le reconnaissent pas et se flagellent chaque septembre d’avoir si bien profité de…la bonne glande d’été.
    Bon, sans un registre plus élevé, j’adore le flash mob du Philharmonique danois, génial. Fait réfléchir sur l’effet de masse, car le fait que petit à petit autant de musiciens de talent s’installent et saturent la gare de beauté, cela ouvre à un autre univers. Comme deux lignes de force qui s’affrontent et le nombre en l’occurrence, cela compte. La gare et ses passants basculent…. Magique. Merci de ce moment de beauté!

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