Souffrance au travail : oubliez le psychologue !

Un article très intéressant de Margherita Nasi dans le “Monde” du 24/1 que nous reprenons dans notre Wiki Pratiques Narratives (voir ici). Il intéressera tous les intervenants en milieu de travail qui ont l’impression de rencontrer des demandes de contrôle social et culturel de la part des entreprises, qui déplorent la pathologisation de la souffrance au travail et son décrochage du contexte élargi -et d’une lecture politique- des rapports de pouvoir au sein de l’organisation.

3 réflexions au sujet de « Souffrance au travail : oubliez le psychologue ! »

  1. J’ai bien apprécié la lecture de cet article, qui résonne (raisonne) d’une manière intéressante pour nous autres les intervenants.
    Je me pose néanmoins la question de ceux qui vivent bien en entreprise ? Qui sont-ils ? Quelle est leur voix ? Quelles sont leurs stratégies ? Leurs résistances ? Le cabinet du psychanalyste est un lieu particulier, qui ne couvre pas tous les aspects de la vie en entreprise.
    J’ai hâte de lire ce nouveau bouquin dont tu nous parles Catherine.
    Bien amicalement

  2. Cet article (qui l’a posté ?) me parait aborder des questions hautement importantes, en termes d’éthique professionnelle, aussi bien pour les psys que pour les coachs, je cite :
    “On utilise le psychologue pour faire du contrôle social, pour adapter les humains à des contextes hostiles.”
    Cela mérite en effet amplement réflexion.
    Ca résonne avec un article de David Denborough que nous venons de traduire, Fabrice Aimetti et moi, parce que Pierre BS souhaite l’inclure dans le bouquin collectif qu’il est en train de finaliser. David se demande toujours comment intervenir sans que son action auprès des individus et des groupes n’empêche ce qu’il appelle “le mouvement social”, et il nous invite à y réfléchir aussi.

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