Voici avec un peu de retard le compte-rendu de l’intervention de Fanny au Congrès de la FF2P, où elle a accepté de représenter la Fabrique.
Après une quinzaine d’années d’éloignement de la Fédération de Psychanalyse et de Psychothérapie, je constate avec plaisir que la rivalité des méthodes s’est atténuée et que l’influence du freudisme orthodoxe a nettement diminué. Les intervenants de ce congrès sont avant tout préoccupés de définir l’identité du psychothérapeute dont l’Etat les a privés ainsi que son rôle dans un monde en mutation, thème de cette rencontre. La plupart d’entre eux témoignent davantage d’une intention d’aider les personnes à prendre conscience de leurs ressources pour faire face à leurs difficultés qu’à transmettre une théorie inflexible. Par contre sont-ils psychopraticiens ou psychothérapeutes ? Les deux termes sont utilisés avec une étrange égalité, qui m’amène à demander si celui de psychothérapie est bien approprié pour définir cette posture d’aidant. Il m’est répondu que le terme vient du grec et signifie : accompagnement de l’initiation à une expérience spirituelle. Belle réponse, mais quel Français le comprend ainsi ? Je n’ai pas le temps de manifester que je trouverais souhaitable qu’une distinction nette soit établie entre soigner un malade psychique et aider une personne en difficulté. Continuer la lecture de LA NARRATIVE AU RISQUE DE LA PSYCHANALYSE