Par Laure Maurin.
Comment lorsque nous lui donnons la parole, le corps vient nous raconter une autre histoire possible sur nous-même .
Par Laure Maurin.
Comment lorsque nous lui donnons la parole, le corps vient nous raconter une autre histoire possible sur nous-même .
Un long poème de Anne Masson-Busso pour célébrer une dernière fois les JNF 2018. Bel été à tous et toutes !
Merci pour ces Journées de Retrouvailles
Rencontres
Apprentissages
Nouvelles histoires
Des mots notés à la volée
puis au bout d’un nouveau regard
deux jours plus tard
ceux qu’il me plaît de garder de vous
C’est avec élan, curiosité et un brin de défi que nous nous sommes lancées dans ce projet : proposer un atelier autour de la déconstruction aux 3° Journées Narratives Francophones. La déconstruction comme une alliée précieuse dans nos interventions de coachs et praticiennes narratives dans les organisations.
Elan, pour partager une pratique en construction avec d’autres, curiosité de creuser les sources philosophiques et défi car franchement, s’attaquer à un tel mot, à ce concept qui fleurit dans les journaux et les discours c’était un peu comme s’attaquer à un des sommets de nos montagnes Rhône-alpines.
Très vite d’ailleurs Déconstruction nous a fait comprendre qu’on ne l’attraperait pas comme cela dans un atelier, vite fait bien fait !
Continuer la lecture de D’un atelier sur la déconstruction à la déconstruction d’un atelier
Quatre magnifiques fresques de Caroline Tsiang et en prime le superbe panneau de Catherine et Martine pour capter l’ambiance et l’essence des Journées Narratives Francophones de Bordeaux. Un immense bravo et merci à toutes les trois !
Continuer la lecture de JNF 2018 : les notes de Caroline, Catherine et Martine
Nous avons reçu une longue lettre du jeune homme dont vous voyez la photo ci-contre. ce jeune homme adore les pratiques narratives et il adore aussi les parleurs et parleuses de Français.
Il est très intéressé par ce que nous fabriquons ici avec les idées narratives. Il suit de près leur adaptation au coaching, tous les petits bricolages et créations astucieuses et audacieuses que nous avons pu voir et entendre pendant ces deux journées magnifiques qui se sont terminées hier.
Il fallait écrire un livre sur la poésie narrative. c’est notre amie Noellyne Bernard qui le publie ce mois-ci (chez Publibook) sous le joli titre de « la poésie contre le burnout ». Une réussite à la fois sur le plan de l’approche narrative et de la délicatesse vis à vis des mots des clients.
Recueil de poèmes de documentation plus que manuel théorique ou technique, ce petit livre est écrit avec l’exigence éthique que Noellyne met dans chacun de ses projets depuis dix ans. Coach et enseignante narrative (elle a cofondé « les Artisans Narratifs » avec Natacha Rozentalis), elle a pris le parti d’exposer une situation, de reproduire le poème de documentation rédigé avec les mots et expressions du client, et de faire réagir le client dans l’après-coup lorsqu’il relit le poème et est invité à s’exprimer sur les effets qu’il a eus sur lui.
D’une plume toujours fidèle aux histoires qui lui sont prêtées, Noellyne partage son savoir-faire de documentaliste et honore la poésie du quotidien et du local, qui s’oppose parfois à la poésie dominante, au service de la distinction sociale et du privilège culturel.
Pour le commander : voir ici
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Coupe du monde de Football, c’est quoi la composition de ton équipe de vie ? Dans le cadre du coaching d’un jeune manager qui se questionne (et est questionné) sur sa posture de manager, j’ai eu l’occasion d’expérimenter la métaphore de l’équipe de vie.
Je tiens tout d’abord à remercier la 3D qui m’a permis de me lancer alors que je ne l’avais pas du tout anticipé en abordant cette séance. Par 3D, je veux parler bien entendu de David (Epston), David (Denborough) et Dina (Scherrer). Au cours de la séance, ce jeune manager m’a fait part de son Envie de prendre cette fameuse posture managériale (attendue par son manager) mais que cela lui faisait un peu Peur. Continuer la lecture de Le grand match de l’Envie
Par Céline Wienhold
Une interview d’Elizabeth Feld qui présente son futur atelier des JNF 2018 “Sur les traces de Barbara”, consacré à l’influence de cette grande anthropologue dans les pratiques narratives et aux cérémonies définitionnelles.
Qui es-tu et quelle est ta relation avec les pratiques narratives?
Je suis Elizabeth avec un z. Jai une relation de respect et de profonde gratitude avec les PN et leurs fondateurs, Michael White et David Epston Elles ont profondément influencé ma vie et ma relation au monde. Elles m’ont permis aussi d’être une passeuse de pratiques, d’éthique, et de postures narratives dans les formations que j’anime avec joie pour la Fabrique Narrative avec ma co-équipière Dina Scherrer. Elles m’ont nourrie par les différentes influences telle Barbara Myerhoff, a laquelle je souhaite rendre hommage dans cet atelier.
Peux tu présenter ton atelier ?
Tout d’abord après un très bref topo sur Barbara Myerhoff, nous allons visionner son film documentaire ‘Number our Days’, avec sous-titres ( merci Malachy Coleman). Après, sera proposé un exercice participatif où chacun pourra , par le biais d’une ‘cérémonie definitionnelle’ (explications fournies) réfléchir et s’exprimer sur les résonances et inspirations suite au film.
Avec quoi aimerais-tu que les participants à ton atelier repartent ?
Du plaisir. Peut être une meilleure connaissance de la richesse de Barbara Myerhoff et de son travail. De l’inspiration, si ça s’invite .
Le 28 juin, Jean-Luc Pardessus donnera une conférence au Forum 104 dans le cadre des Soirées d’Andrée (conférences de la Fabrique Narrative).
Le sujet : comment amener une entreprise à changer son histoire identitaire pour se transformer et revivre ? C’est également le sujet de son livre qui vient de paraître, “éloge du bordel organisé en entreprise” (Interéditions). Lors de cette conférence, Jean-Luc proposera une approche, un esprit, des outils pour faire germer cette fameuse transformation douce à partir d’un grain de folie créatif et narratif.
Ci-après, la préface de ce livre.
Continuer la lecture de Un peu de bordel ravive les couleurs de l’entreprise
Le nouveau livre de Pierre Blanc-Sahnoun, coécrit avec Téha Galliano paraît aujourd’hui aux éditions l’Harmattan.
Ceci n’est pas un manuel de recherche d’emploi dans la veine du « CV qui tue » ou de « deviens un réseauteur expert en 12 étapes ». C’est le récit d’une expérience. C’est l’histoire de douze « seniors » au chômage depuis longtemps, beaucoup trop longtemps, dans la banlieue bordelaise, qui participent à un groupe de pratiques narratives. Et qui retrouvent presque tous du boulot.
Les pratiques narratives sont une approche mise au point par des travailleurs sociaux australiens et néo-zélandais. Enseignées en France depuis à peine quinze ans, elles prônent le respect de la personne et le fait de la considérer comme compétente pour produire et retrouver la dignité et la beauté dans sa vie. Au diagnostic, les pratiques narratives substituent donc l’écoute, la poésie et la confiance.
Ce livre se veut à mi-chemin d’un récit et d’un manuel. Son objectif : inspirer d’autres groupes, d’autres animateurs et animatrices, d’autres institutions d’accompagnement social. Et plaider pour une réinvention totale des fameuses « techniques de recherche d’emploi » dont le socle reste toujours les grandes entreprises fordistes du siècle dernier.
On y trouvera tout ce qu’il faut pour démarrer son propre groupe soi-même dans son garage ou dans son village. On y trouvera aussi du mystère, de l’aventure, de l’émotion, des coups de théâtre… Ce n’est pas parce que ça parle de recherche d’emploi et de seniors que ça doit obligatoirement être ennuyeux.
Plus d’infos, le commander : ici.