QUAND LES COMMUNAUTES SE FORMENT

par Jean-Louis Roux

Tout part souvent d’une invitation à déjeuner, où vous regroupez autour de vous les gens que vous appréciez pour qu’une journée se prolonge dans la joie et se termine entouré d’ami(es)

Quand vous venez participer à une conférence, comme celle qu’organise Stephen Madigan, forcément cela rassemble ce qu’il y a de plus important comme intervenants du continent Nord Américain et des cinq autres continents pour intervenir ou écouter les autres professionnels qui diffusent leur travaux.

C’est aussi un plaisir quand les personnes que vous croisez vous reconnaissent et vous serrent dans leur bras en guise de bonjour.Dans le dernier post de Pierre, je partage deux idées fondamentales qu’il exprime si bien. “Le faire partie” et “le voyage dans les appartenances”. J’aime les idées qui sont mises en avant. Le faire partie, c’est pour moi la notion de lutter contre l’individualisme et d’y être invité par notre seule présence ici. Le voyage dans les appartenances requiert de comprendre les intentions des autres praticiens narratifs à contribuer aux droits sociaux et humains.

Aujourd’hui, promenade, découverte de la ville, croquis et récit sur mon carnet de voyage. Vancouver est une ville de contrastes violents ou vous passez des marinas où flottent de beaux yachts, aux jardins feutrés, où les mamans font leur jogging matinal.

Les environs des quartiers du port, vers Hasting St, vous basculent soudain dans la misère, des immeubles éventrés par des travaux faillitaires, des magasins hors d’âge dans lesquels vous ne aventurez pas à  rentrer.

Là, vous croisez des dizaines de “homeless” poussant des caddies de supermarché dans lesquels, ils entassent des canettes de soda en aluminium, question de se faire quelques dollars pour dîner. Dans ces quartiers, j’ai croisé des personnes de la Première Nation (les indiens) des jeunes avec un regard hagard, des joueur de musique, souvent du blues, chantant leur misère. Tout ce monde côtoie le quartier Chinois (environ 50% de la population de la ville) avec ces étals bien rangés où les odeurs d’épices, de poissons séchés, offrent une variétés de produits indéfinissables pour qui n’est pas initié aux subtilités des préparations culinaires et traditionnelles chinoises.

Demain, ouverture de la conférence pour quatre journées intenses. Nous allons nous écouter et nous concerter.

À bientôt,

Jean Louis

Une réflexion au sujet de « QUAND LES COMMUNAUTES SE FORMENT »

  1. je partage ta compréhension du “faire partie” et du “voyage dans les appartenances”

    je m’imagine me balader dans Vancouver avec toi

    un grand merci à vous trois de nous faire participer à vos émotions de cette rencontre et “happy birthday” à Elizabeth, dans ces merveilleuses circonstances

Les commentaires sont fermés.